Digital Defenders Partnership

Nous soutenons les défenseurs des droits humains en cas d’attaques numériques et travaillons au renforcement des réseaux locaux de réponse rapide.

Notre histoire

En 2012, les États membres de la Coalition pour la liberté en Ligne ont lancé le Programme des Défenseurs Numériques (Digital Defenders Partnership), un mécanisme de subvention d’urgence pour les activistes numériques menacés.

Vision

Un internet ouvert, où la liberté d’expression, la liberté de réunion et d’association, la vie privée et d’autres droits fondamentaux sont respectés, à l’abri des menaces et des risques, en particulier dans les environnements répressifs, et en transision.

Mission

Apporter une réponse globale aux menaces et aux risques numériques, en créant des réseaux de soutien résilients et durables pour les défenseurs des droits humains.

À cette fin, DDP fournit des fonds pour répondre aux situations d’urgence et pour offrir une protection durable. En outre, il contribue au renforcement de la réponse rapide et des réseaux de protection locaux, à l’amélioration des capacités des facilitateurs de la sécurité numérique et à la sécurité organisationnelle à long terme par le biais du programme d’accompagnement de la protection numérique.

La nature changeante des menaces et des risques numériques nous oblige à être flexibles et à proposer un programme de soutien qui réponde aux besoins dans ce domaine. Nous mettons particulièrement l’accent sur :

  • Les personnes qui collectent, interprètent et diffusent des données pour un public plus large (y compris les artistes, les blogueurs, les journalistes et leurs sources, ceux qui surveillent les élections et les pannes d’internet) ;
  • Les personnes qui défendent l’environnement, les peuples autochtones et les territoires ;
  • Les communautés LGBTQIA+ et ceux qui promeuvent et défendent leurs droits ;
  • Les personnes et les groupes qui défendent les droits des femmes et les droits liés au genre .

Nos principes

Illustration of a tropical leave.

Les droits humains constituent le cadre général de notre travail. Notre vision des droits humains est critique, intersectionnelle, féministe et environnementaliste.

Le bien-être, l’autonomie, la responsabilisation et la dignité des personnes avec lesquelles nous travaillons sont de la plus haute importance pour nous. Nous voulons créer des espaces sûrs et respectueux où les gens peuvent s’engager personnellement et politiquement, et se sentir en sécurité et habilités à le faire.

Nous comprenons que la mise en œuvre de nos programmes n’est pas neutre, en particulier dans des contextes caractérisés par l’injustice et toutes sortes de conflits. Nous voulons prévenir ou atténuer les effets négatifs de nos interventions en procédant à une analyse politique des contextes dans lesquels nous opérons et en mettant l’accent sur la réconciliation et la justice.

Nous nous engageons à adopter une approche féministe et intersectionnelle comme base épistémologique de nos analyses et de l’élaboration de nos programmes. Nous cherchons à rendre visibles les différentes couches de discrimination structurelle et discursive fondées sur l’identité et l’expression de genre, l’orientation sexuelle, l’identité raciale, l’ethnicité, la géographie, la langue, la culture, la religion, le statut socio-économique, l’emploi, l’âge, le handicap et la neuro-diversité, entre autres.

Nous croyons en l’importance de la diversité et de l’inclusion, dans nos réseaux, nos équipes, nos idées et nos approches. Nous travaillons de manière à promouvoir la non-discrimination, la libre expression, la participation et l’égalité.

Nous comprenons que la violence et l’injustice épistémiques sont souvent des obstacles à une véritable collaboration. Nous valorisons la diversité des connaissances, visons à décentrer les discours dominants et encourageons l’inclusion de modes marginalisés de production et de consommation des connaissances.

Nous nous engageons à faire preuve de transparence et de responsabilité dans tous les projets, résultats et processus décisionnels.

Nous nous engageons à traiter toutes les informations reçues de manière responsable et à les protéger contre toute divulgation involontaire à des personnes non autorisées.

Nous valorisons la curiosité, l’innovation et l’audace et encourageons l’apprentissage par la réflexion dans notre travail individuel et collectif.

Encourager les individus, les organisations et les réseaux à mener et à s’approprier leurs propres interventions et activités.

Stratégie 2020 – 2023

Ce document est le résultat d’un engagement collaboratif avec une série d’organisations partenaires. Il présente notre analyse du contexte dans lequel nous travaillons, les changements que nous apportons à notre programme pour garantir que notre travail est aussi efficace que possible dans ces circonstances, notre théorie du changement et nos domaines de travail et priorités prévus pour les quatre prochaines années.

Fournir des ressources d’intervention d’urgence rapides, flexibles et globales afin de réduire l’impact ou le risque d’attaques numériques contre les défenseurs des droits humains.

Renforcer la sensibilisation et les capacités des défenseurs des droits humains en danger à élaborer des réponses durables et efficaces aux menaces numériques.

Développer et maintenir des réseaux d’expertise et de soutien accessibles, collaboratifs, résilients et réactifs pour les défenseurs des droits humains menacés par la technologie numérique.

Les bailleurs de fonds qui soutiennent notre travail

Digital Defenders Partnership (DDP) fonctionne indépendamment de ses partenaires financiers et est administré par Hivos, l’Institut Humaniste pour la Coopération au Développement, une organisation internationale basée aux Pays-Bas qui fournit des fonds et met en œuvre des programmes visant à innover pour le changement social dans le monde entier.

De 2012 à 2022, DDP a reçu des fonds des ministères des affaires étrangères de l’Allemagne, de l’Australie, du Canada, du Danemark, de l’Estonie, de la Finlande, de la Lettonie, des Pays-Bas, de la République tchèque et du Royaume-Uni, ainsi que de l’Agence suédoise pour le développement international (SIDA) et du Département d’État américain.